ODIVIA. Le miroir à deux faces

ODIVIA est un premier EP pop soul électro. Pochette séduisante et belle direction artistique. Entretien avec une chanteuse australienne passionnée, dynamique et fraîchement parisienne.

La pochette de ce premier EP est séduisante. C’est la première rencontre avec Odivia, comme un miroir à deux faces. Une idée graphique qui laisse aussi entrevoir de formidables ouvertures musicales. La dynamique chanteuse fraîchement parisienne est originaire de Melbourne. Elle y a suivi avec succès des études musicales dans une fameuse institution universitaire et professionnelle de l’industrie créative multimédia. Quelques belles expériences musicales plus tard, Odivia apparaît aujourd’hui sur la couverture d’un album éponyme avec de magnifiques cheveux longs d’un blond lumineux, embellis d’une délicate tresse façon Daenerys Targaryen. Mais sans les dragons, bien qu’elle sache planter ses crocs d’une façon irrésistible dans un micro.

Les titres qui composent ce EP sont signés par Audrey Van Kempen, une multi-instrumentiste mais aussi productrice passionnée. Les influences musicales de la compositrice sont nombreuses. Mais le plus intéressant à mon avis, c’est qu’Audrey a su harmoniser ses connaissances et goûts musicaux avec beaucoup de maturité en compagnie de Jules de Gasperis, arrangeur de l’album dont l’expérience musicale est forcément une valeur ajoutée dans le concept Odivia. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les arrangeurs, bien souvent de véritables magiciens.

Avec « Pouring Rain », un titre pop électro diablement efficace rehaussé par un timbre de voix qui n’est pas sans me rappeler avec bonheur la chanteuse Kim Wilde de ma génération, Odivia se tourne vers l’univers de l’électro pop. Mais avec « Animal », une ballade nostalgique et enivrante, à la fois triste mais redoutable, Odivia fait partie de cette génération de chanteuses pour qui les genres n’ont aucune importance. Sa voix riche apporte des touches soul et colorées dans « Alone in my Dreams », une musique teintée parfois d’accents de la Motown : du cousu main pour la scène et qui trahit peut-être, à mon grand plaisir, un amour pour la chanson populaire.

Odivia est un album aéré, lumineux et prometteur

Au fil des accords, l’humeur de la ravissante Australienne peut aussi être sombre ou enjouée, comme dans « Stories », une ballade dans l’univers fleuri et magique d’Odivia qui mélange avec une finesse presque luxueuse soul et pop. La voix de la chanteuse nous transporte incontestablement avec beaucoup d’aisance. Pour preuve, on partage facilement son humeur électrique dans Freaky Bobby, une chanson construite comme un road movie en cinémascope où Odivia règle visiblement ses comptes avec le terrible Freaky Bobby !

Odivia est un album aéré, lumineux et prometteur.

ODIVIA | EP ODIVIA | Odiviamusic.com | Disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement en ligne

Photography by: Marco Tassini. Clothing & Art Direction by: Eric Tibusch

 

Un entretien avec Odivia


 Par Frédéric

Q. Vous êtes née du signe du poisson et dans une famille passionnée par l’entrepreunariat, est-ce la combinaison de votre source de motivation artistique perpétuelle ?
R. Le signe du poisson est souvent associé à l’art, la création et la passion, et peut-être que le mélange de ces traits de personnalité et de l’influence très « business » de ma famille a joué dans ma motivation et m’a donné le gout du défi et du risque.

Q. Vous arrivez du pays de Kylie Minogue, pourquoi choisir la France comme destination ?
R. Après un premier voyage en France en famille, je suis tombée amoureuse de votre beau pays et j’ai eu l’occasion de découvrir la vie parisienne et ses soirées musicales très animées dans les bars-concerts et les sessions « open mic ». J’ai vite compris que, pour la musique, Paris était « the place to be » pour moi et je suis revenue très vite pour ne plus repartir! De plus, il y a en France un vrai passé culturel, une vraie histoire artistique qu’on ne trouve pas dans les pays plus neufs comme l’Australie. On trouve en France un niveau de respect de l’art que je n’avais jamais vu avant et c’est cela qui m’a donné envie d’être ici et de tenter de trouver ma place musicalement.

« On trouve en France un niveau de respect de l’art que je n’avais jamais vu avant »

Q. Comment s’est faite la rencontre musicale avec Audrey Van Kempen (auteure-compositrice-productrice) et Jules de Gasperis (arrangeur)?
R. Audrey et Jules venaient de terminer les maquettes des titres et Audrey a passé une annonce sur un site pour trouver la voix qui correspondrait le mieux au projet. J’ai vu cette annonce à peine arrivée à Paris. Un coup de pouce du destin sans doute ! J’ai auditionné et l’alchimie a opéré.

Q. Qu’est-ce qui a inspiré l’album ?
R. Cet album s’appuie avant tout sur la « matière humaine », ses contradictions, ses forces et faiblesses. Les titres s’inspirent de scènes quotidiennes de la vie, vécues ou observées, sur un ton tantôt amusé, tantôt mélancolique. Leur force est que tout le monde peut se reconnaître dans au moins l’un d’entre eux.ODIVIA_370

Q. Avez-vous enregistré plus de chansons que les 5 titres de votre EP et comment avez-vous choisi les titres ?
R. Nous avons de quoi réaliser un album complet, avec des maquettes toutes prêtes en plus des titres du EP, mais, comme pour beaucoup d’artistes auto-produits, le budget a manqué pour réaliser un album complet pour le moment.

Pour le EP, nous avons donc choisi des titres accessibles, variés et plus faciles à réaliser que d’autres avec le budget dont nous disposions. Notre but était de montrer une palette assez large de ce qu’on fait.

Les autres titres sont beaucoup plus ambitieux en termes d’arrangements et de réalisation. Nous espérons donc trouver le label qui nous donnera le coup de pouce pour terminer l’album complet avec les meilleurs moyens possibles.

Q. Cela vous plaît d’interpréter des chansons de styles différents ?
R. Oui, beaucoup. C’est l’une des premières choses que j’ai aimées dans ce projet : l’originalité des titres et la variété des styles. J’ai été influencée par différents styles de musique (rock, jazz, pop, R&B…) et je retrouve beaucoup de mes influences dans le répertoire d’ODIVIA. Le concept de ce projet est aussi de ne surtout pas se limiter en termes de créativité et de donner libre cours à notre imagination, nos goûts et nos idées, afin qu’il soit à l’image de nos personnalités: variées, différentes, faites de mélanges.

Q. Comment vous préparez-vous pour les prochaines scènes ?
R.  Nous répétons beaucoup les titres et le scénique à quatre (Audrey aux claviers, Fred Valfrey aux guitares et Olivier Riva à la batterie) afin de trouver une bonne osmose. D’un point de vue personnel, j’essaie d’observer une bonne hygiène de vie : je me couche tôt, fais du sport et mange le plus sainement possible !

Q. Merci à vous pour cet entretien et à votre groupe. Je vous souhaite d’excellentes scènes.
R.  Merci à vous !

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Relecture France Merci Fabienne.
Merci à Odivia et Betty Fleury De Frémont. Photography by: Marco Tassini Clothing & Art Direction by: Eric Tibusch. Les informations publiées dans cette chronique sont sous toutes réserves. Veuillez consulter le site ODIVIAMUSIC.COM pour plus de renseignements. Le contenu du blog chroniclefred.com relève de la législation française et internationale sur le droit d’auteur et la propriété intellectuelle. Il n’est pas nécessaire d’obtenir mon autorisation pour le droit de courte citation dans un but d’illustration, à condition de toujours faire apparaître la mention suivante : ChronicleFred.com